@media only screen and (min-width: 768px) and (max-width: 1180px) { #SITE_CONTAINER { outline: 4px dashed #ff0066 !important; } /* test visuel */ }
top of page

La première cohorte des Dialogues de solidarité achève sa formation : Pas une fin, mais une continuation

  • PLEDJ
  • 21 mai
  • 5 min de lecture

En avril 2025, la première cohorte des Dialogues de solidarité de PLEDJ s’est réunie pour sa retraite finale, marquant l’aboutissement d’un voyage d’un an d’apprentissage profond et de renforcement communautaire. Ce jalon faisait suite à une formation intensive de quatre jours en juillet 2024, une retraite intermédiaire en décembre 2024, et de nombreuses heures passées à tisser des partenariats, bénéficier d’un mentorat et diriger leurs propres initiatives de dialogue communautaire.


De gauche à droite : Participant.e.s à la première formation des Dialogues de solidarité en juillet 2024, à la retraite de décembre 2024 et à la retraite finale d’avril 2025.


Ce rassemblement a offert l’occasion d’approfondir la pratique de l’animation et de la participation au dialogue, ainsi que d’échanger sur les leçons apprises et les retours d’expérience. Bien que cette retraite ait marqué la fin de la formation pour cette cohorte, elle n’était pas une conclusion, mais un point de départ pour la suite. Comme l’a exprimé un.e leader.e communautaire, ce n’est pas une fin, mais la plantation d’une graine. Les graines prennent du temps à pousser ; elles demandent patience et dévouement. La solidarité tissée entre ces leader.euse.s communautaires, issus de diverses communautés et secteurs à travers Montréal, mérite d’être nourrie.

PLEDJ est profondément reconnaissant et fier des 20 leader.euse.s communautaires qui ont offert leur temps, leur énergie et leur confiance pour participer à ce projet pilote. Poursuivez votre lecture pour découvrir les principaux enseignements tirés de cette retraite finale.

Ouverture par une cérémonie

Dale Karoniahente Dione, experte autochtone en justice réparatrice et membre de la première cohorte, a ouvert la retraite par une cérémonie de sauge, offrant la fumée comme une médecine pour aider les participant.e.s à clarifier leur esprit et à s’ancrer pour la journée à venir. Cette cérémonie a donné le ton et rappelé à chacun.e qu’ils étaient réunis dans un but commun : bâtir la paix.

Au cours des deux jours suivants, les participant.e.s ont réfléchi à l’évolution de leurs perspectives depuis la formation initiale de juillet 2024. Beaucoup de choses avaient changé – dans leurs vies personnelles, leurs communautés et le monde. Certaines constantes persistaient toutefois, notamment la méfiance persistante entre les communautés à Montréal et le besoin d’espaces permettant des échanges nuancés et complexes.

Ce qui a rendu cette retraite finale essentielle à leur parcours, c’est l’opportunité de partager des réflexions et des questions issues de leurs propres initiatives communautaires développées dans le cadre de ce programme – certaines achevées, d’autres encore en cours. Ces initiatives incluent des dialogues interconfessionnels, des projets favorisant la connexion interculturelle et la guérison par la musique, ainsi que des discussions sur les campus visant à encourager le dialogue plutôt que le débat ou la censure. Les participant.e.s ont parlé avec sincérité de leurs réussites et défis, notamment dans la gestion des dynamiques de pouvoir et l’animation de conversations émotionnellement chargées qui les ont touchés personnellement.

C’est pourquoi les Dialogues de solidarité de PLEDJ sont ancrés dans un apprentissage expérientiel. Ces leader.euse.s communautaires n’ont pas seulement animé des dialogues – ils ont d’abord dû les vivre, dans toute leur complexité et leur charge émotionnelle. Ce faisant, ils ont compris le soin et le soutien nécessaires pour passer de la douleur et de la défensive à l’empathie. Dans un monde interconnecté où les conflits mondiaux se ressentent de plus en plus au niveau local, ces compétences de dialogue ne sont pas optionnelles, elles sont vitales.

Partager nos vérités, partager notre humanité

Un enseignement clé de la retraite est que l’inconfort n’est pas synonyme de danger. Bien que l’inconfort nous mette au défi, il est aussi un espace où la croissance et le changement peuvent se produire. Apprendre à composer avec l’inconfort est au cœur du développement de la résilience et de l’empathie.




Une activité de la retraite a offert un espace pour que les participant.e.s partagent les expériences personnelles qui les ont façonné.e.s : des récits de migration, de traumatismes intergénérationnels et de souvenirs d’enfance ont émergé. Ces moments ont permis aux participant.e.s de mieux se comprendre les un.e.s les autres. Alors que les médias et les systèmes politiques tendent souvent à déshumaniser et à diviser, entendre les vérités et les expériences vécues des autres renforce l’empathie à travers les identités – un acte de résistance et de connexion.

Nous remercions cette première cohorte pour son courage et son humilité, pour s’être présentée avec des cœurs et des esprits ouverts malgré les peurs ou les appréhensions. Tout projet pilote exige de la grâce et de l’adaptabilité, et représente un accomplissement collectif. Comme l’a rappelé Brian Bronfman, participant et fondateur du Réseau pour l’harmonie sociale, lors des discussions de la retraite : la paix, la justice et la solidarité sont un voyage

.

Perspectives d’avenir

Bien que la formation soit terminée, le travail se poursuit. Les 10 initiatives de dialogue communautaire lancées par la première cohorte sont toujours en cours, créant des espaces bienveillants pour des conversations difficiles à travers Montréal. La cohorte prévoit de rester connectée, de continuer à apprendre les uns des autres, de se soutenir mutuellement et d’envisager de futures collaborations.



ree

Au fond, les Dialogues de solidarité sont une question de connexion humaine. Dans un monde de plus en plus habitué à l’artificiel et au poli, il est essentiel de valoriser ces conversations imparfaites et parfois désordonnées qui nous aident à nous comprendre mutuellement et à dépasser les divisions. Ce travail est crucial, surtout alors que la discrimination et la haine continuent de laisser les gens se sentir en insécurité, isolé.e.s et réduit.e.s au silence.


Comme l’a rappelé Kawtar El Alaoui, l’une des animatrices de la retraite, en citant Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyen·ne·s réfléchi·e·s et engagé·e·s puisse changer le monde ; en réalité, c’est la seule chose qui y soit jamais parvenue. »


Au cours de l’année à venir, plusieurs participant.e.s assureront des rôles de mentorat pour accompagner la prochaine cohorte des Dialogues de solidarité, qui débutera en janvier 2026. Un événement public organisé par PLEDJ plus tard cette année offrira un espace pour partager la sagesse collective tirée de cette expérience pilote et poursuivre la conversation plus large sur les réponses communautaires à la haine et à la polarisation au Canada.


Si vous souhaitez participer à une initiative de dialogue communautaire des Dialogues de solidarité ou intégrer la deuxième cohorte de la formation des Dialogues de solidarité, veuillez contacter Hanya Omar à l’adresse hanya.omar@pledj.org.


Les Dialogues de solidarité sont une initiative de PLEDJ, réalisée en partenariat avec le Réseau pour l’harmonie sociale. Pour en savoir plus sur le programme des Dialogues de solidarité, suivez ce [lien]. PLEDJ exprime également sa profonde gratitude pour le généreux soutien du Gouvernement du Canada et de La Fondation Canadienne des Relations Raciales. De plus, PLEDJ remercie la Power Corporation du Canada, la Fondation Donner et la Fondation Trottier pour leur appui.


 
 
 

Commentaires


Les commentaires sur ce post ne sont plus acceptés. Contactez le propriétaire pour plus d'informations.

PLEDJ | Canada

  • LinkedIn
  • Youtube
  • Facebook
  • Instagram

4920 Blvd de Maisonneuve O, Suite 404, Westmount, H3Z 1N1 QC CANADA

 

© 2025 PLEDJ : Promouvoir le Leadership pour l’Empowerment, le Développement et la Justice – Tous droits réservés.

bottom of page