PLEDJ croit qu’une justice sociale durable ne peut exister que lorsque les voix des personnes sont entendues, leurs forces reconnues, leurs besoins définis par elles-mêmes, et qu’elles sont véritablement impliquées dans les processus de changement.
Cependant, les inégalités sociales, économiques et politiques entraînent des formes de marginalisation qui excluent ces personnes de la transformation sociale, tout en véhiculant une image d’elles comme vulnérables ou dépendantes. Ce discours peut être intériorisé par les communautés elles-mêmes, renforçant leur mise à l’écart et limitant leur capacité à devenir actrices du changement.

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Pour contrer cela, PLEDJ s’appuie sur le Modèle de libération des mentalités, développé par sa directrice générale. Ce modèle vise à comprendre les attitudes et les contextes vécus par les individus, à libérer les mentalités façonnées par l’oppression ou le découragement, et à renforcer les capacités d’agir à partir des savoirs locaux et autochtones existants. Cette posture permet d’organiser, de mobiliser et d’agir pour transformer concrètement la réalité.

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Notre approche relie formation, pratique et recherche. À travers un apprentissage actif, nos programmes de formation transmettent le Modèle de libération des mentalités tout en développant l’engagement social et la sensibilisation aux enjeux politiques. Le service à la communauté n’est pas une fin en soi : il constitue le point de départ vers un changement structurel.

Dans nos centres de pratique communautaire, les participants mettent leurs apprentissages en œuvre et co-construisent, avec les communautés, des projets pour répondre à des problématiques sociales concrètes.

Enfin, convaincu·e·s que les savoirs issus des communautés doivent leur revenir, nous menons des recherches en action participative. Cette approche reconnaît les communautés comme détentrices de savoirs et les place comme partenaires à part entière dans la création de solutions.