
Fondatrice et directrice générale
Amal Elsana Alhjooj
Mon histoire..
Amal cumule plus de trente ans d’expérience dans le domaine de l’organisation communautaire et de la consolidation de la paix, au croisement du Moyen-Orient et du Canada, avec un engagement particulier envers les minorités marginalisées. Son approche du travail de terrain vise à renforcer le lien organique entre le milieu académique et les communautés.
Avec PLEDJ, Amal met en œuvre sa vision : donner du pouvoir aux communautés les plus marginalisées pour leur permettre de faire face à des problèmes sociaux profondément enracinés, à l’échelle locale, nationale et internationale. Elle est actuellement professeure associée en travail social à l’Université McGill.
Amal est cofondatrice de l’AJEEC – Centre arabo-juif pour l’égalité, l’autonomisation et la coopération, et ancienne codirectrice exécutive de l’organisation AJEEC-NISPED.
Elle a obtenu un baccalauréat en travail social à l’Université Ben-Gourion en Israël, puis une maîtrise en organisation communautaire à McGill, suivie d’un doctorat en travail social.
Entre 2019 et 2020, elle a mené des recherches postdoctorales au sein du programme Women and Public Policy de la Harvard Kennedy School, axées sur les obstacles rencontrés et les stratégies employées par les organisations de femmes. De 2020 à 2021, elle a poursuivi un postdoctorat à McGill sur le rôle et les défis des organisations de la société civile dans les zones de conflit.
Entre 2016 et 2020, elle a été directrice générale de ICAN-McGill (International Community Action Network), un programme qui a directement inspiré la création de PLEDJ.
Amal a reçu de nombreux prix, distinctions et reconnaissances. Parmi eux, elle a été nommée en 2017 parmi les “Genius: 100 Visionaries of the Future” par le Einstein Legacy Project. En 2013, elle a reçu le Prix des droits humains du New Israel Fund. En 2011, elle a obtenu le Prix Victor J. Goldberg pour la paix au Moyen-Orient. En 2010, elle a été classée par The Marker (publication économique israélienne) parmi les 101 personnes les plus influentes en Israël. En 2005, Amal a été nommée au Prix Nobel de la paix dans le cadre de l’initiative « 1000 femmes pour le prix Nobel de la paix ». La même année, elle a été reconnue par la World Association for Small and Medium Enterprises pour ses contributions aux programmes d’autonomisation économique des femmes bédouines arabes.
Amal est aussi l’auteure du livre Hope is a Woman’s Name, un récit autobiographique dans lequel elle partage son parcours en tant que femme palestinienne bédouine autochtone grandissant en Israël. Elle y aborde les défis liés aux traditions patriarcales tribales et aux discriminations de l’État israélien, tout en montrant comment elle a réussi à tisser ensemble toutes les dimensions de son identité intersectionnelle — bédouine, arabe, femme, palestinienne et citoyenne israélienne — pour naviguer entre identités individuelles, sociales et politiques, au sein de systèmes de pouvoir complexes.